Cérémonie de clôture de la 20eme session de la Commission nationale de l’enseignement privé de base ce mardi 19 août 2025
Le rideau est tombé ce mercredi 20 août 2025, sur la 20eme session de la Commission nationale de l’enseignement privé de base.

Ouverts à Yaoundé mardi 19 août courant, par le ministre de l’Education de base, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, l’objectif des travaux était d’élaborer les outils et identifier les mécanismes idoines pour garantir une gestion efficace des fonds publics et assurer un accompagnement optimal des établissements scolaires privés sous contrat. Pendant deux jours, les participants, dont les représentants des administrations publiques et para- publiques; des collectivités territoriales décentralisées; des représentants des organisations des fondateurs; des syndicats; des responsables des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Education de base, ont recherché, au travers de plusieurs exposés et travaux en ateliers, le meilleur impacte possible de la subvention de la l’État aux établissements privés de base. Au terme des travaux, les participants ont formulé quelques recommandations, notamment, conditionner l’octroi de la subvention au respect des standards nationaux ( infrastructures, qualité de l’enseignement et conditions de vie et de travail des enseignants); élaborer des outils de gestion de la subvention basée les résultats ; identifier les besoins réels des fondateurs avant l’octroi de la subvention ; mettre à disposition des moyens conséquents pour un suivi évaluation efficace, entre autres. En clôturant les travaux, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Éducation de base, le Dr Vivan Asheri Kilo, s’est dit satisfaite de la façon dont les travaux ont été menés et a exprimé sa gratitude à l’endroit de tous les participants pour leur sens elevé de responsabilité. In fine, il ressort des travaux de la 20eme session de la Commission nationale de l’enseignement privé de base que les subventions que l’État octroie à l’enseignement privé de base, sont des deniers publics. Elles devraient dorénavant et plus que par le passé, servir prioritairement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. En tout cas, le gouvernement prend l’engagement d’y veiller.

BELS
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