
Samuel Eto'o: «C’était une année vraiment difficile, mais nous avons tenu bon»
Publier par l'admin Le 13-07-2025 07:16:16
Samuel Eto'o:
RFI : Merci de recevoir RFI. Voilà trois ans que vous présidez la Fecafoot, la Fédération camerounaise de football. Mais depuis le mois d'avril dernier, vous avez perdu le contrôle administratif et fi
Footballeur
Vous parlez politique et l'une des causes de vos ennuis, vous le savez bien, Samuel Eto'o, c'est qu’un certain nombre de Camerounais disent que vous avez des ambitions politiques et que vous visez un destin à la George Weah au Liberia. La prochaine présidentielle au Cameroun, c'est au mois d'octobre prochain. Est-ce que vous y pensez ?.

Mais écoutez, Christophe, je pense que vous recevez pas mal d’hommes politiques et vous savez quand même que je ne peux pas me présenter à l'élection. Je vais prendre les députés où ? Je n’ai pas de parti. Et puis je crois, si mes souvenirs sont exacts, que ceux qui souhaitent se lancer dans cette élection sont connus. Et puis ils connaissent clairement ma position, celle que j'ai toujours affichée, celle de soutenir le président Biya. Et je ne change pas ma position. Mais la même préoccupation que certains, comme vous dites, ont eue, ils l’ont aussi eue au niveau de la CAF, ils l'ont aussi eue au niveau de la FIFA. Donc finalement, partout, je me retrouve dans des problèmes parce que les gens me prêtent des intentions. Mais jamais je ne me suis prononcé sur toutes ces choses. Vous êtes un citoyen camerounais, Samuel Eto'o. Rien ne vous interdit un jour d'être candidat à une élection présidentielle… Vous savez, généralement, je fais ce qui me rend heureux et je n'épouse pas les idées des autres. Et je ne veux pas être le mur où les autres se cachent en nourrissant leur projet. Et je ne suis pas quelqu'un qui ne dit pas ce qu'il pense. Je dis toujours ce que je pense et j'assume ce que je dis et je l'ai dit il y a quelques mois, je le redis encore clairement : Mon soutien, il est là, il n'a jamais changé et, comme vous le savez, chacun de nous se met derrière son champion pour des raisons qui lui sont propres. Et pour moi, ça ne changera pas. Je n'ai pas cette prétention ni cette volonté de me lancer dans une course politique. J'ai voulu devenir président de la Fédération camerounaise de football. Je suis allé chercher ce mandat de rupture et je suis en train de dérouler le projet que j'ai présenté aux délégués qui m'ont fait confiance, qui nous ont fait confiance.

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